Salle d'armes du complexe Léo Lagrange, 25 avenue de l'Europe
17h00 à 18h00 : enfants 6-7 ans, sabre débutants
18h00 à 19h30 : enfants et ados 11-18 ans, épée initiation (2x1h30 Ma Je)
19h30 à 21h00 : enfants et ados 11-18 ans, épée compétition, confirmés (2x1h30 Ma Je)
Salle d'armes du complexe Léo Lagrange, 25 avenue de l'Europe
20h00 à 22h00 : ados 15-17 ans et adultes, épée tout niveaux (2x2h Me Ve)
Salle d'armes du complexe Léo Lagrange, 25 avenue de l'Europe
17h00 à 18h00 : enfants 8-9 ans, fleuret débutants
18h00 à 19h30 : enfants et ados 11-18 ans, épée initiation (2x1h30 Ma Je)
19h30 à 21h00 : enfants et ados 11-18 ans, épée compétition, confirmés (2x1h30 Ma Je)
Salle d'armes du complexe Léo Lagrange, 25 avenue de l'Europe
19h00 à 20h00 : enfants 7-11 ans, fleuret tout niveaux
20h00 à 22h00 : ados 15-17 ans et adultes, épée tout niveaux (2x2h Me Ve)
20h00 à 22h00 : adultes, découverte
Professeur : Radu Mitrachioiu, ancien entraîneur national de la Roumanie, ayant obtenu deux médailles aux championnats du monde cadets et juniors, une médaille aux championnats d’Europe juniors et les 6e et 7e places aux championnats de France minimes et cadets (tél : 06 60 05 72 42).
Correspondant.e.s : David Galmiche et Lydie Kudeda
Pour des raisons tant morales et politiques qu'utilitaires et sociales, l'escrime a captivé hommes de lois et militaires, éducateurs et écrivains, médecins et scientifiques. L'Ancien Régime lui donna ses lettres de noblesse en transformant l'art de frapper en art de toucher adversaires et publics. À la fois art, jeu, culture, science et sport, l'escrime revêt une diversité de formes et d'intérêts qui lui assignent une fonction culturelle importante. Pratique avant tout militaire et guerrière jusqu'au XXe siècle, sa fonction est utilitaire et justiciable tant que le duel et le code de l'honneur perdurent. Art d'agrément sous l'influence de Louis XIV, qui fit de ce loisir un des trois arts académiques avec la danse et l'équitation, elle devint après la Révolution un art sportif puis, progressivement, un sport artistique avant de devenir un sport à part entière.
Les J.O. de 1896 et Pierre de Coubertin, escrimeur averti, consacrent cette évolution qui se confirmera au long de toutes les Olympiades, faisant de l'escrime le premier sport français au nombre de médailles. Cette discipline complète exige respect et maîtrise de soi, vitesse, précision et réflexes. L’escrime met en accord le corps et l’esprit en faisant appel à des qualités physiques mais aussi à la tactique et à la stratégie.
Il existe trois armes différentes : le fleuret, l'épée et le sabre. Chacune de ces armes a sa propre histoire, ses règles et sa pratique. L’initiation des jeunes démarre soit avec le sabre, soit avec le fleuret.
L'affrontement ne se présente pas dans des conditions semblables à celles des autres sports : l’usage d'une arme a pour conséquence d'imposer des règles de sécurité, d'éloigner les protagonistes et donc de modifier l'espace d'intervention de l'élève.
Par l'intermédiaire de l'arme, une relation se crée entre les deux escrimeurs sur le plan psychologique et psychomoteur. Comme dans tous les sports d'opposition, ce sport individuel se pratique à deux et il ne peut y avoir dépassement de soi-même qu'à travers l'autre.
La manipulation fine de l'arme répondra à la force physique. Elle oblige l'impulsif et le violent à se maîtriser, tandis que celui qui est plus réservé, sous son masque, pourra davantage s'exprimer. L'arme permet de rétablir l'équilibre des forces entre deux élèves.
Confiance en soi
Le port du masque permet à l'élève de s'exprimer plus librement. Il ne doit compter que sur lui-même pour sortir vainqueur de l'affrontement.
Courtoisie et loyauté
Le cérémonial est le signe extérieur de l'engagement tacite de respecter l'autre. L'arbitre établit un climat de politesse : on salue son adversaire et l'arbitre au début et à la fin du combat.
À la fin de l'assaut, après le salut, la poignée de main rappelle la courtoisie que l'on doit à son adversaire, que celui-ci soit plus fort ou plus faible.
Attention
Elle est la qualité dominante développée. La situation de face-à-face dans un espace limité, ainsi que le champ visuel restreint, favorisent la concentration indispensable à l'observation des actions et réactions de l'adversaire.
Maîtrise de soi
La nécessité de contrôler en permanence les actions à entreprendre et les réactions de l'adversaire, oblige à maîtriser ses émotions.
Structuration du schéma corporel
L'utilisation de l'arme modifie l'espace d'intervention du tireur et l'amène à mieux prendre conscience de son corps. Flexions et extensions des bras et des jambes (fente et retour en garde) sont largement utilisées.
Affirmation de la latéralité
La position à l'amble (la jambe correspondant au bras armé est en avant) favorise un renforcement de la latéralité, de même que le maniement de l'arme à une main.
Contrôle de l'équilibre et de l'organisation de l'espace
Tout en maîtrisant ses appuis lors de ses déplacements, l'élève apprend à gérer la distance par rapport à son adversaire et à intégrer l'aire d'évolution.
Coordination spécifique à l'escrime
Elle se traduit par l'antériorité de l'action de la main et du bras sur les jambes.
Traitement de l'information et précision
Chaque situation entraîne sa réponse adaptée. La coordination oculi-manuelle est développée dans la conduite de la pointe vers la cible.
Entre 6 et 7 ans, la motricité fine de l’enfant se développe et il est plus autonome. La pratique du sabre, qui se manie facilement, permet d'atteindre plusieurs objectifs :
Sur le plan social : l'enfant apprend à respecter ceux qui l’entourent, les objets qu’il utilise et à travailler sous différentes formes d’organisation (seul, en équipe, en relais, en atelier, etc).
Sur plan intellectuel :
a) capacité de concentration, d’écoute et de mémorisation visuelle et auditive ;
b) capacité d’analyse par l’observation et l’identification des problèmes, l’élaboration de la solution et son application (stratégie) ;
c) persévérance et obstination.
Sur le plan physique :
a) développement de la coordination et de l’équilibre, affirmation du schéma corporel ;
b) latéralisation ;
c) amélioration des capacités cardio-respiratoires et conservation de la souplesse naturelle.
L’enfant manie l’arme plus facilement pour toucher son partenaire, à la pointe du fleuret. Les différents objectifs du cours restent, sur le plan social : le respect des camarades, de l’arbitre et du matériel.
Sur le plan intellectuel :
a) la capacité de concentration, d’écoute et de mémorisation visuelle et auditive ;
b) la capacité d’analyse par le développement de ses composantes : l’observation, l’identification des problèmes, l’élaboration et l'application de la solution ;
c) la persévérance et l’obstination.
Sur le plan sportif :
a) la coordination spécifique des déplacements et le développement, l'équilibre statique et dynamique, l'orientation dans l’espace et l'appréciation de la distance, la souplesse spécifique (fente droite et gauche) ;
b) la compréhension de la notion d’opposition : l'appropriation du statut d’attaquant ou de défenseur, la prise d’initiative, l'approche de la phrase d’armes (attaque - parade – riposte), la connaissance du rôle et de la gestuelle de l’arbitre ;
c) la tenue de l’arme, la position de garde, la marche, la retraite, le développement, l'allongement du bras pour toucher, la protection par la lame, les parades, etc.
Les adolescents ressentent le besoin de se dépasser. Dans ce contexte, on travaille largement l’autonomie, la responsabilisation, le respect, l’entraide et tout ce qui caractérise la vie de groupe. L’arme utilisée reste le fleuret. Le bagage technique évoluant, la stratégie du jeu se développe en tenant compte du profil des partenaires. Les objectifs du cours sont :
Sur le plan social : l’entraide et le respect des camarades.
Sur le plan intellectuel :
a) l’attention à soi et à ceux qui nous entourent ;
b) l’observation, l’identification des problèmes, l’élaboration de la solution et son l’application ;
c) la persévérance.
Sur le plan sportif :
L’amélioration de l’équilibre, le développement et le maintien de la coordination jambes-bras armé, le développement de la motricité fine.
Comprendre comment créer une stratégie de jeu : l'appropriation du statut d’attaquant-défenseur, la prise d’initiative, l'analyse permanente du tireur faisant face, en vue d’observer son changement de jeu et de déterminer l’action technique qui permettra de marquer la touche.
Article du 20 juin 2024
Cette année encore, plusieurs de nos vétérans et de nos jeunes champions sont présents sur les pistes de la salle de Brie-sur-Marne pour donner le meilleur d'eux-mêmes !